Jai souhaité introduire les blasons dans cette version du jeu. Dans « Fief » et « Fief 2 », chaque seigneur était représenté par un petit pion carré, posé à plat sur le plateau de jeu avec simplement linitiale du prénom. Dans cette nouvelle édition, les pions seigneurs sont verticaux, placés sur un petit socle en plastic, ils reproduisent des deux côtés la carte seigneur. Sur cette carte on trouve le prénom mais aussi un blason. Le blason permet didentifier très facilement les pions sur le plateau de jeu comme les chevaliers sur le champ de bataille. Pour la plupart des cartes, le graphiste a repris les couleurs du blason dans le vêtement du seigneur.
Il y avait des blasons sur les pions soldats des versions précédentes. Ces blasons ne respectaient pas les règles de la science héraldique. Ce qui nest plus le cas des blasons utilisés dans cette version. Ils sont tous « historiques » et respectueux des règles qui concernent lemploi des couleurs.
Il y a six couleurs réparties en deux groupes : or (jaune) et argent (blanc) dune part et rouge (gueules), bleu (azur), sable (noir) et vert (sinople). Il est interdit de superposer les couleurs dun même groupe (sauf des petits détails comme la langue, les griffes des animaux). Sur un écu de gueules on peut mettre un lion dor ou dargent mais pas dazur, de sable ou de sinople.
« Les couleurs sont des couleurs absolues, conceptuelles, presque immatérielles : leurs nuances ne comptent pas. Le gueules par exemple peut être indifféremment vermillon, cerise, carmin, grenat, etc., ce qui compte cest lidée de rouge et non par la représentation matérielle et chromatique de cette couleur. Ainsi dans les armoiries du roi de France, dazur semé de fleurs de lis dor, lazur peut être bleu ciel, bleu roi, bleu outremer et les fleur de lis jaune citron, jaune orangé ou dorées.»
« Figures de lhéraldique » Michel Pastoureau, col. Découvertes Gallimard 144 pages, 2004.
Voici mon blason, Il sagit d « armes parlantes » :
Pour le créer jai utilisé le logiciel « Blasons et Armoiries » facile à utiliser il se sert de Paint. On peut télécharger la version complète pour 10 .
Par « armes parlantes », je suppose que tu veux dire qu’elle représentent l’intitulé de ton nom : mouches – boeuf !?
Oui, on appelle « armes parlantes », les armes comportant des figures, qui par leur nom ou leur image, évoquent plus ou moins directement le nom du possesseur de ces armes.
Dans Fief on trouve le blason du duché de Bar (avec Guenièvre) : D’azur semé de croisettes d’or et aux deux bars adossés d’or.
Le bar est un poisson stylisé assez éloigné du vrai bar. Comme la merlette est un oiseau qui n’a rien à voir avec le merle. Il y a un vocabulaire propre à l’héraldique.
Je ne connaissais pas les versions précédentes de Fief, mais il m’a suffit de lire le nom du jeu et de voir la boîte pour être immédiatement attiré.
Quand j’ai ensuite su que l’auteur était fan des « Rois Maudits », j’ai frémis d’impatience de lire les règles.
Je les ai trouvées très agréables, autant graphiquement qu’au niveau de la clarté.
Le graphisme est simplement excellement dans l’esprit moyenâgeux.
Ma seule déception est relative à la qualité des deux aides de jeux de part et d’autre du plateau principal.
Je les aurais vraiment préférée de la même épaisseur et qualité de carton que ce dernier, car pour le coup je trouve, pardonnez moi messire mon cousin, qu’elles font version prototype.
Prévoyez vous une version Deluxe afin de satisfaire les fans exigeants comme moi ? ^^