- 1 pion Ivanhoé
- 1 carte Ivanhoé avec dos carte personnage
- 4 pions ½ point de victoire
- 4 pions ½ point de victoire négatif
- Les dés de Bataille avec une face à 0 f.
L’histoire commence en 1194. Wilfrid d’Ivanhoé rentre secrètement de croisade dans son pays et prend part à un tournoi à Ashby sous le nom de Chevalier Déshérité où il affronte Brian de Bois-Guilbert, normand et chevalier du Temple à qui on a donné la seigneurie Ivanhoé.
Préparation
La carte Ivanhoé est une carte personnage à introduire dans le paquet des cartes Personnages à la dixième position, une fois les premières cartes Seigneur distribuées.
Phase Cartes
Le joueur qui pioche cette carte la révèle au moment de son choix, phase pose des cartes. La carte est ensuite mise de côté. Il choisit un village où se trouvent déjà un château ou une cité et au moins un candidat possible au tournoi (seigneur homme laïc). Il y pose le pion Ivanhoé avec 3 écus pris à la banque.
Phase Revenus
Le tournoi génère 3 écus de revenu pour le propriétaire de la ville où il se déroule, ce dernier récupère les 3 écus.
Les tournois attirent beaucoup de monde, des spectateurs et des marchands venus de toute la région.
Phase déplacement
Au début de cette phase un tournoi est organisé dans la ville où se trouve Ivanhoé. Il oppose Ivanhoé à un autre seigneur homme laïc, les évêques et les seigneurs femme ne sont pas concernés. Un seul seigneur joutera même s’ils sont plusieurs dans la ville.
Le tournoi
L’adversaire d’Ivanhoé est choisi parmi les seigneurs présents sur la ville par leur propriétaire. Un joueur lancera les dés pour Ivanhoé, les dés noirs ; un autre pour son adversaire, il récupère les dés blancs.
Pour gagner le tournoi il faut faire plus que son concurrent en jouant 2, 3 ou 4 dés, au choix.
Ivanhoé joue en général en premier. Sans faire plus de 7 au total, 8 ou plus signifiant une blessure mortelle pour le seigneur, une blessure très grave pour Ivanhoé dont le pion est alors retiré du jeu ; il pourra réapparaître plus tard.
- Première joute : Chacun lance 2 dés et fait le total.
- Deuxième joute : Chacun a le choix de lancer ou pas un 3e dé. On ajoute le résultat au total précédent
- Troisième joute : Chacun a le choix de lancer ou pas un 4e et dernier dé.
Le vainqueur est celui dont le total est le plus haut sans dépasser 7. À égalité, on organise aussitôt un second et dernier tournoi.
Si Ivanhoé gagne, le seigneur perd ½ point de victoire, s’il perd, son adversaire gagne ½ point de victoire. Ces ½ points de victoire appartiennent à un seigneur, s’il meurt ils sont perdus pour la famille. Il s’agit des points de victoire qui comptent pour la victoire en fin de partie.
Si Ivanhoé fait plus de 7, il est gravement blessé, sa carte est placée dans la pile des défausses des cartes Personnages, son pion mis de côté. Si c’est son rival qui fait plus de 7, il est mort au cours du tournoi, sa carte est défaussée.
Phase Oyez oyez suivante
Le joueur propriétaire de la ville où s’est passé le dernier tournoi décide dans quelle autre ville se tiendra un nouveau tournoi et y pose le pion Ivanhoé (sauf s’il a été éliminé au tournoi précédent). Une ville avec un château ou une cité et un candidat potentiel au tournoi. Il peut choisir de rester sur la même ville. Il ne peut pas choisir une ville où se déroule un siège.
Notes importantes
- Ivanhoé ne participe à aucune bataille.
- Il n’est pas concerné par les révoltes.
- Il peut être touché par la peste.
Mauvais temps
Le mauvais temps empêche le tournoi qui sera reporté au prochain tour dans la même ville. Sauf s’il n’y a pas d’adversaire, dans cas le propriétaire de la ville choisit une autre ville.
Grand essor du tournoi, avec la fin des guerres seigneuriales.
1130 : au concile de Clermont d’Auvergne, le pape Innocent II interdit énergiquement la pratique du tournoi. La chevalerie française ne tient aucun compte de cette interdiction.
1179 : au IIIe concile du Latran, le pape Alexandre III condamne la pratique du tournoi. Malgré la multiplication de ces interdits, le tournoi reste l’activité la plus prisée par les chevaliers qui peuvent y montrer leur force et leur endurance. La chevalerie française, qui collectionne les victoires en tournoi comme sur les champs de bataille ne conçoit pas de mettre un terme à cet « art de vivre ».
19 août 1186 : le duc de Bretagne Geoffroy II Plantagenêt trouve la mort dans un tournoi à Paris.
1559 : le roi de France Henri II participe à un tournoi à Paris contre le comte de Montgomery. À la troisième passe, la lance de Montgomery, déviée par l’écu d’Henri pénétra sous la visière de son casque et lui traversa l’œil. Le roi agonisa 10 jours puis mourut. La reine Catherine de Médicis interdit alors tous les tournois et les joutes sur le sol français.