Dans l’extension « Fief Tactiques » je vous propose les bombardes et les archers. Ces nouveaux pions viennent enrichir vos choix tactiques.
Le 25 octobre 1415, durant la bataille d’Azincourt (Pas de Calais) les archers anglais firent la différence contre les chevaliers français. Les 13 et 14 septembre 1515, au cours de la bataille de Marignan (Italie, près de Milan) l’artillerie pour la première fois employée en nombre donna la victoire aux troupes françaises.
Cette année nous célébrons le 500e anniversaire de la bataille de Marignan. Bataille victorieuse de François 1ier tout juste couronné et alors âgé de 21 ans contre les mercenaires Suisse. Une victoire remportée grâce à l’action de l’artillerie.
Je vous recommande une superbe exposition intitulée « Chevaliers et bombardes ». Elle retrace de la cuisante défaite d’Azincourt où la chevalerie française et toute la fleur de la noblesse d’alors fût décimée par les archers anglais du roi Henri V à la victoire de Marignan cette fois gagnée par le roi de France grâce à son artillerie, les débuts et les progrès de l’artillerie dans l’armée féodale. Cette exposition se tient au musée des Armées à Paris dans l’hôtel des Invalides du 7 octobre 2015 au 24 janvier 2016.
J’ai aussi introduit dans la nouvelle version de Fief les rançons pour les prisonniers qui maintenant doivent être payées en priorité. Dans l’exposition on apprend qu’a Marignan le roi Henri V fit égorger les prisonniers sauf ceux qui pouvaient payer une rançon. C’est ainsi que le duc Charles 1ier d’Orléans (père du futur roi Louis XII) restera 25 ans prisonnier dans la Tour de Londres avant que sa rançon de 220 000 écus d’or soit payée.
Dans la règle du jeu, paragraphe 6.2.3. Prisonniers, je précise que les impôts liés à un titre de prisonniers peuvent toujours êtres levés. En effet, pour payer la rançon il faut bien continuer à prélever les impôts. Dans l’exposition on peut voir ce document :
Lettre de Charles d’Orléans, prisonnier en Angleterre depuis la bataille d’Azincourt, adressée le 16 juillet 1438 aux ecclésiastiques vivant sur ses domaines pour leur demander de lui prêter le revenu de leurs bénéfices pendant un an, afin de participer au financement de sa libération. Archives nationales
On apprend aussi dans l’exposition que Jeanne d’Arc fût vendu aux Anglais par les Bourguignons pou 10 000 livres.
Bonne visite… On y découvre aussi le collier de la Toison d’Or, l’armure de François 1ier, la manière de cacheter à la cire les documents de la chancellerie royale…