Un seigneur qui a perdu toute son escorte est automatiquement fait prisonnier. Il peut aussi se constituer de lui-même prisonnier, avant la fin dune bataille, quand il estime que les chances de se faire tuer sont trop importantes, que le combat est trop inégal.
Prisonnier, il continue à toucher les revenus de ses villages et moulins. Il peut aussi percevoir des impôts. Pendant son « absence » les gens chargés de recouvrer les impôts sont toujours au travail. Cet argent servira par exemple à payer la rançon demandée en échange de sa liberté.
Mais un seigneur prisonnier ne peut pas voter ni être candidat à une élection. Il ne peut pas non plus, comme évêque ou cardinal, calmer une révolte depuis la cage suspendue où il est enfermé. De même que le pape, depuis un cul de basse fosse ne peut pas sopposer à la nomination dun cardinal, ni excommunier un autre seigneur, ni annuler un mariage. Enfin le roi, emprisonné dans des oubliettes sombres et humides ne peut plus ériger gratuitement une région en fief pour un membre de sa famille ou un seigneur ami.
Cependant un prisonnier peut commanditer un assassinat il a su se faire de nouvelles relations ! Il peut aussi se marier depuis sa prison.
Rappel : la reine prisonnière ne peut pas donner de prince héritier.
En tout cas, si je comprends bien, on en peut pas décider d’exécuter son prisonnier si personne ne veut payer la rançon.
Ce pourrait être drôle de créer une variante ou cela serait possible.
Ou pas ^^
Oui, on ne peut pas exécuter son prisonnier… c’est l’esprit chevaleresque que je souhaite voir animer les parties de Fief ! Si si.
Les règles précisent que lors d’une élection des évêques, seuls ceux qui étaient déjà évêques au début de tour peuvent donner leurs 2 voix…
Quid de l’élection du pape? Les cardinaux doivent ils être en poste au début du tour également?
Autre question liée : le pape dispose t-il immédiatement de ses pouvoirs ou doit-il attendre le tour suivant?
Non, les cardinaux même fraîchement nommés peuvent participer à l’élection du pape. Un évêque qui vient d’être élu, puis dans la foulée créé cardinal… peut tout de suite participer à l’élection du pape. Oui, le pape dispose immédiatement de tous ses pouvoirs sans attendre le tour suivant.
Bonjour,
Si un personnage est tué, sa carte retourne-t-elle dans la défausse des cartes personnages et celui ci pourra-t-il être réutilisé (par le même joueur ou un autre) ?
En effet, la carte d’un seigneur tué retourne dans le paquet des cartes personnages défaussées, ce paquet sera remis en jeu, bien mélangé quand la pile de ces cartes sera vide. C’est un nouveau seigneur… avec le même prénom qui reviendra dans le jeu… ce n’est pas une résurrection !
Cher auteur,
nous avons eu un cas d’école hier.
Au cour d’une bataille le roi, un duc, une baronne et le pape deux joueurs mariés, se rendent immédiatement. Une fois prisonniers ils étaient tous en sécurité et ils ont pu gagner tranquillement à la fin du tour, les capitales de leurs fiefs étaient loin du front.
Donc est-ce qu’il y a une règle concernant les conditions de victoires sur les seigneurs prisonniers, vu qu’on ne peut pas les exécuter?
Si ils ont bien gagner, comment le justifier d’un point de vu historique, où finalement les « frondeurs » ont renversé tout l’ordre établi?
Oui, il y a une règle concernant les conditions de victoire avec les prisonniers… les conditions sont considérées remplies… même avec des seigneurs prisonniers. Je justifie cette règle… par le fait qu’il faut bien que la partie se termine… et qu’elle ne dure pas trop longtemps ! Mais aussi par le fait que cette famille gagne dans la mesure où elle est la plus puissante du royaume à un moment donné… Et… les prisonniers peuvent s’échapper… ils conservent leurs revenus et peuvent engager des forces qui peuvent venir les délivrer etc, donc même au fond d’une oubliette… la famille du roi,du pape reste très puissante et donc justifie la victoire accordée à ces joueurs.
Merci pour cette réponse, qui est cohérente d’un point de vu historique, à laquelle on n’avait pas pensé 🙂