2 pioches
Il y a maintenant 2 pioches : celle des cartes PERSONNAGES, avec les cartes SEIGNEURS, les 3 cartes CARDINAL et dARC ; celle des cartes EVENEMENTS avec les cartes IMPOTS, SOUTERAIN, BONNES RECOLTES, BEAU TEMPS, REVOLTE, ASSASSINAT, JUSTICE.
Nous avons séparé en deux pioches les cartes pour éviter les cas où un joueur passait plusieurs tours sans aucun seigneur. Ce cas de figure est maintenant très rare avec ce nouveau dispositif.
Les cartes surprises
On ne peut jouer une carte quà son tour de jeu et durant la phase CARTES
Sauf les cartes SURPRISE qui elles peuvent être jouées nimporte quand, même en dehors de son tour de jeu et durant nimporte quelle phase de jeu. On trouve dans les cartes SURPRISE, marquée dun petit éclair vert, les cartes ASSASSINAT, JUSTICE, SOUTERRAIN, REVOLTE ainsi que les cartes CARDINAL et DARC.
Les cartes SURPRISE qui peuvent être utilisées à tout moment renforce linteractivité entre les joueurs on ne fait pas que jouer « à son tour » puisque on peut intervenir à tout moment avec une carte SURPRISE ou en jouant un pion AMBASSADE qui stoppe le cours du jeu et permet de négocier en aparté avec un autre joueur.
Les calamités
Les mêmes que celles des versions précédentes : FAMINE, MAUVAIS TEMPS et PESTE.
Elles sont toujours dans la pioche des cartes EVENEMENTS mais elles sont maintenant identifiables avec un dos différent des autres cartes (noir pour les calamités, gris pour les autres événements, marron pour la pile PERSONNAGES). Grande nouveauté : un joueur ne joue plus une calamité sur la zone (et donc le joueur) de son choix cette zone qui, est un évêché, est maintenant tirée au sort. 1D6 indique dans quel évêché la calamité arrive.
Je ne trouvais pas très logique quun joueur puisse faire arriver la pluie, la famine ou la peste où bon lui semblait même si cétait rigolo ! Au final, je pense que les calamités sont moins « calamiteuses » dans cette version, le jeu en devient moins chaotique.
Les cardinaux
Il faut toujours être déjà évêque pour devenir cardinal. Dans cette version une seule carte est à lachat, au prix de 5 écus. Les 3 autres cartes sont « gratuites » et à tirer dans la pioche des cartes PERSONNAGES.
Mon objectif ici est de faire apparaître beaucoup plus rapidement les personnages cardinaux et ainsi favoriser lélection du pape. Sinon on ne le voyait quune fois sur trois ! Le fait de les mélanger au cartes SEIGNEURS fait que l’on ne tire pas à coup sûr un nouveau seigneur… quand on pioche dans la pile des PERSONNAGES… ce qui ajoute un peu de suspens !
Bonjour philippe,
Encore un article très bon… Dans moins d’une semaine je vais pouvoir sortir ma dague et vous trahir froidement : Je pourrai faire enfin un proto fief (3 ou le retour) avec mon fief 2!!! Hahaha (et je me frotte les mains).
PS : pourquoi les méchants racontent-ils toujours leurs plans diaboliques?
PPS : j’ai pas beaucoup de temps en ce moment, mais je reviens bientot avec une pelletée de question.
le coup du 1D6 pour les calamités est méga moyen !
ça faisait partie du jeu, de la gestion de la pioche et donc de la diplomatie…là juste sur un lancer de dé ça fait un peu ridicule.
Le modifier pourquoi pas mais pas avec un lancer de dé de monopoly du monde des bisounours.
« c’est moi qui t’attaque, mais attends je lance le dé pour savoir lequel de nous deux se prend les dégâts ». (image exagérée bien sûr mais pas loin de la réalité du coup)
Bonsoir,
Si je décide de jouer une carte « Peste », je risque de me la prendre sur mon évêché ?
Je ne comprends pas en quoi le jeu deviendrait alors moins chaotique (à part évidemment si les joueurs décident de ne plus jouer les cartes « calamités » pour ne pas prendre de risque inutile). On aurait aussi bien pu créer des événements automatiques, non ? (qui eux seraient déterminés au hasard, mais au moins un joueur n’aurait pas l’impression de se saborder). Ou alors il y a quelque chose que je n’ai pas compris, c’est possible !
L’idée… on ne peut pas lancer une peste contre un autre joueur… considérant qu’à cette époque, il y pas de guerre bactériologique… sauf à lancer avec une catapulte sur ses ennemies une charogne pleine de microbes… Donc, dans cette version… les calamités, PESTE, MAUVAIS TEMPS et FAMINE arrivent de manière aléatoire… peuvent toucher tout le monde et n’importe qui… comme dans la vraie vie… dur dur,je sais !
Oui Zogotounga… les événements sont en fait… automatiques… ils viennent mettre un peu de chaos… mais pas trop pour ne pas gêner les fins stratèges. Dons pas de panique… personne n’aura à se saborder. Et les joueurs n’ont pas le choix de jouer ou non les calamités… elles arrivent… et chaud devant !
Non Powerwis… pas de bisounours dans mon jeu ! Mais une recherche pour en faire un vrai jeu de simulation, proche d’une certaine réalité historique. Enfin, j’ai essayé.
Les calamités ne sont plus jouées par les joueurs sur d’autres joueurs, elles arrivent automatiquement lorsque la carte est tirée dans la pile des carte EVENEMENT, et elles affectent tout un évêché.
Donc tous ceux qui sont présents sur la zone sont affectés.
Au final c’est bien moins chaotique que d’avoir la chance de tirer la carte peste et d’éliminer quasiment un adversaire grâce à ça !
Désormais ce sont des évènements « environnementaux » à prendre en compte dans sa stratégie.
Par contre, pour le mauvais temps et la famine il y a des cartes de contre qui elles sont jouées par les joueurs et peuvent faire l’objet de diplomatie. 🙂
Personellement je trouve que la phase de carte etait celle qui etait la plus hasardeuse, surtout avec les cartes pestes surpuissante.
Il y en a combien maintenant des pestes? 1 ou 2 dans le paquet.
Les joueurs tirent-ils toujours jusqu’a avoir 3 cartes?
Oui, je suis d’accord avec l’aspect surpuissant de la carte PESTE, d’où cette modification de la règle de la version FIEF 2. Il y a toujours 2 cartes PESTE dans le jeu, mais aussi une chance sur 6 pour qu’il ne s’agisse que d’une fausse alerte… en fait c’était qu’une grosse grippe ! On lance 1D6 pour désigner l’évêché qui va recevoir la calamité. Il n’y a que 5 évêchés, donc sur un résultat de 6… la carte est défaussée !
Je trouves effectivement plus logique que les calamités apparaissent au hasard, même si rien n’empêche de tester une partie en pouvant les jouer sur la zone de son choix pour voir ce que cela donne.
C’est ça qui est bon avec ce jeu, c’est qu’on peut essayer pléthores de variantes, y compris en remplaçant l’assassinat par le procès en hérésie qui conduit au bûcher salvateur.
Penitenziagité ^^
Seigneur Vincent… vous souhaitez encore conduire moult personnages au bûcher… Je vous vois bien dans le rôle du Grand Inquisiteur… un personnage à ajouter dans le jeu. A défaut des « Rois maudits »… je pense au film « Le nom de la rose » !
Exact, vous avez percé mon secret, je suis un grand admirateur d’Innocent III, qui portait si bien son nom ^^
J’ai vu Le Nom de la Rose quand j’avais 8 ans, et plus que toute, la cène qui reste à ma mémoire est celle des bûchers, où Salvatore souffle littéralement sur les braises.
Gigantesque et terrifiant ^^
Bonjour une question concernat l’assassinat.
Au cours d’une élection pour le pape par exemple, il y a deux candidats. Je décide d’assassiner mon vil concurrent. Est ce possible? Car si c’est le cas je suis automatiquement élu, non?
Ce n’est pas le nombre de candidats mais le nombre d’électeurs qui importe. Si les deux candidats sont aussi les deux électeurs, deux cardinaux par exemple… si l’un est assassiné… il n’y a plus d’élection. Puisqu’il faut au moins deux voix pour être élu… et les morts ne votent pas !
J’ai mal formulé ma question excusez moi.
Par exemple les 4 cardinaux sont en jeu. Se présente à l’élection de Pape 2 cardinaux. Une fois les candidats connus l’un des deux est assassiné. Il reste donc 3 électeurs, les conditions d’élection à la papauté sont donc bien remplies. Le dernier candidat aura forcément sa propre voix. Après les deux autres électeurs peuvent soit voter pour lui soit s’abstenir. Dans ce cas le dernier candidat est élu automatiquement. Ai je fait une erreur dans le déroulé chronologique de l’action?
Non, le dernier candidat n’est pas forcément élu. S’il est le seul à voter pour lui… cela lui fait qu’une seule voix. Il lui en manque une. Puisqu’il faut au moins 2 voix pou être élu.
Par contre si la même situation se produit pour l’élection d’un évêque ça marche vu qu’il suffit d’une majorité relative et qu’il n’y a pas de minimum de voix à avoir? « Conditions délection « Un candidat lemporte sil a la majorité relative (majorité relative = plus de voix
que chacun des autres candidats). En cas dégalité le titre nest pas attribué ce
tour-ci et un nouveau vote aura lieu le tour suivant. »
Pour le pape si il y a deux cardinaux et que l’un est en prison, celui qui est libre peut élire n’importe quel évêque ou lui même pape? Il a bien la majorité absolu des voix des votants et deux cardianux sont en jeu.
« Conditions délection
Un candidat lemporte sil a la majorité absolue
(plus de la moitié des voix des votants).
Un pape le reste à vie. A sa mort, et si les conditions
délection sont toujours remplies (2 cardinaux
en jeu), une élection pour désigner son successeur
aura lieu à la prochaine phase délection. »
Je tenais en plus de vous posez des questions pointilleuses,à vous remercier de la rapidité avec laquelle vous répondez aux questions sur votre forum, messire Philippe 🙂
Il faut deux voix au minimum pour être élu pape. S’il n’y a que 2 cardinaux dans le jeu, dont un en prison… il ne peut pas y avoir d’élection… le prisonnier ne pouvant pas voter.
Messire Philippe j’ai eu bon relire le livre de règles, je ne trouve pas le passage que vous évoquez concernant le fait d’avoir au minimum deux voix pour être pape. Pourriez vous m’indiquer où je dois regarder plus précisement?
Sinon concernant l’élection d’un évêque l’assassinat opportun expliquez plus haut fonctionne-t-il, comme décrit?
Merci à vous 🙂
Oui, cette condition d’avoir 2 voix pour être élu pape n’est peut-être pas claire dans ma règle. A défaut d’être explicite elle me semble implicite quand je parle de majorité absolue… avoir une telle majorité avec 1 seule voix me semble un peu compliqué. Je vous invite à défaut à vous rapprocher de la carte CARDINAL le dessin… plus qu’un long discours… est plus parlant : on voit bien deux chapeaux de cardinaux qui avec une flèche font un pape. Par contre, s’il est seul à se présenter, un évêque n’a besoin que de la voix d’un seul village de son évêché, ou des deux voix d’un évêque ami, ou des trois voix d’un cardinal pour être élu.
Parfait. Merci pour toutes ces précisions. Mais elles étaient nécessaire jouant avec des joueurs fourbes et vils, prêts à toutes les bassesses pour 1 point de victoire. Enfin c’est aussi pour ça qu’on aime jouer à fief depuis 20 ans 🙂
Bonsoir Philippe,
Il est dit dans la règle que les cartes beau temps / bonnes récoltes annulent un mauvais temps / famine OU rapportent 1 écu en plus S’IL N’Y A PAS de famine / mauvais temps. La condition « absence de famine / mauvais temps » vaut elle aussi pour la capacité d’annulation de la carte ou s’applique t-elle uniquement au surplus d’1 écu ?
D’autre part, à quoi sert le deuxième jeton assassin de la boîte étant donné qu’il n’y a qu’une carte assassinat ? Cela voudrait-il dire que la défausse est remélangée pour former une nouvelle pioche quand celle-ci est vide ?
Enfin, question orthographe cette fois : vous écrivez « 1 chevalierS » et « 1 sergentS », était-ce l’orthographe de l’époque et si oui connaissez-vous la signification de ce « s » en trop ?
Merci d’avance pour vos éclaircissements et surtout pour ce superbe jeu aux possibilités sans fin !!! ^^
On annule une carte calamité (Famine ou Mauvais temps) quand elle est en jeu, posée sur un évêché. En l’absence de ces cartes, les Bonnes Récoltes et Beau Temps donnent 1 écu en plus par moulin… c’est… le double effet K… C…
Oui, la défausse est mélangée pour former une nouvelle pioche… (comme dans beaucoup de jeux)et alors un second assassinat peut avoir lieu… d’où le second pion ASSASSIN.
Le s à la fin de « 1 chevaliers » pour signifier que ce pion représente plusieurs chevaliers « dans la réalité ». Page 3, dans le paragraphe MATERIEL je parle de pions SERGENTS et de pions CHEVALIERS, tous au pluriel.
Enfin la 1ère partie hier soir, avec un plaisir non dissimulé de pouvoir fomenter des complots de toutes parts.
Concernant la carte peste, nous sommes tombés d’accord pour défausser les pions armées au hasard.
Effectivement, la peste emporte qui bon lui semble ^^
J’aime beaucoup cette idée, défausser les pions au hasard. Je vais la proposer dans les règles optionnelles.
Bonjour,
Une question me taraude et je ne suis pas certains d’avoir compris le fonctionnement des calamités.
Un mauvais temps n’affecte pas les récoltes, ainsi peut on poser une carte « bonne récolte » pour bénéficier des bonus des moulins ?
Ou alors est ce que la présence du mauvais temps empêche-t-elle l’utilisation de la carte « bonne récolte ».
Je ne suis pas sûr qu’il puisse y avoir une intéraction croisée mauvais temps–>bonne récolte et de meme pour famine–>beau temps
J’espère être claire,
merci pour votre réponse
C’est votre seconde proposition qui est la bonne : le MAUVAIS TEMPS empêche la pose d’une carte BONNES RECOLTES.
En effet… trop de pluie… fait pourrir les grains de blé et alors on ne peut pas avoir de bonnes récoltes ! Comme je l’ai indiqué page 12 de la règle, paragraphe 4.2.3.2. « …si aucun mauvais temps n’est présent. » Ainsi que dans le paragraphe suivant où je précise « …si aucune famine n’est présente. »
Bonjour, super partie hier soir marquée par l’intervention très remarquée de Mireille D’arc … 🙂
Cependant, une autre précision quant à l’assassinat :
Un évèque impose la dîme sur son évèché à la phase de pose. Ensuite à la phase revenu, un joueur décide d’assassiner l’évèque en question juste avant que celui-ci (qui joue en dernier) ne touche ses revenus, dans le but de le priver de ces revenus. Cela est-il possible ?
D’autre part est-il possible d’assassiner un seigneur au moment du déclenchement d’un combat, au début de la phase combat ? Si oui que se passe-t-il ? Les troupes combattent elles tout de même sans seigneur ?
Merci d’avance pour votre dévouement aux joueurs ! 🙂
Bonjour, la réponse est oui aux deux questions. La carte « Assassinat » est une carte « Surprise » : on peut la jouer n’importe quand… idéale pour éliminer un évêque trop gourmand qui écrase sous les impôts ses pauvres paysans… On peut aussi assassiner un seigneur au moment de déclancher un combat mais alors il y a deux cas différents : s’il s’agit de la troupe qui attaque, elle ne peut plus attaquer (sauf s’il y a un autre seigneur, homme ou femme qui peut prendre les commandes): des soldats ne peuvent pas attaquer (ni se déplacer) sans au moins un seigneur à leurs têtes. Second cas : il s’agit de la troupe qui est attaquée, dans ce cas elle peut se défendre, continuer le combat, elle perd simplement le point de combat du seigneur homme assassiné dans le décompte des forces en présence.
Ok ca me semble clair.
Mais dans la situation qui s’est présenté, l’évèque tentait plutot désespéremment de garder le controle des moulins de son évèché (bénéficiants d’un beau temps+bonne récolte)face à un cardinal bien trop gourmand (et trop puissant pour le coup).
Mais il est vrai que ce sont bien souvent les plus vicieux qui arrivent le plus haut…
De là doit certainement venir le sentiment d’injustice profonde qui m’envahit lors de la mort de mon seigneur juste avant de toucher mes écus… 🙂