Archives mensuelles : décembre 2011

Défausse des cartes « Calamité »

Les cartes « Calamité » une fois posées sur un évêché durent un tour de jeu complet. Sauf si elles sont retirées par une carte « parade » : la carte BONNES RÉCOLTES permet de retirer la carte FAMINE et la carte BEAUX TEMPS permet de retirer la carte MAUVAIS TEMPS. Il n’y a pas de parade à la PESTE.

Dos calamité FamineMauvais tempsPeste

Toutes les cartes « Calamité » encore présentes à la fin d’un tour sont défaussées au tour suivant, au début de la phase 2 : Cartes (voir la règle § 4.2 p 10).

La sainte Lance

Une des cinq reliques. A chaque round, elle ajoute 1 point de dégât au jet de dés de son propriétaire. Elle doit se trouver sur le village où se passe le combat.

« Après la prise d’Antioche, au cours de la première croisade (1098) les croisés se trouvent à leur tour assiégés. A l’extérieur les Sarrasins… bien remontés, à l’intérieur de nombreux seigneurs occidentaux dont  le comte de Toulouse et Adhémar, évêque du Puy et légat du pape. Le moral n’y est pas, la ville est en proie à la famine et aux épidémies.  Un pauvre prêtre de Provence, Pierre Barthélémy se présente à eux et leur révèle que dans une vision,  Saint André lui a indiqué où se trouve la lance qui a percé le flanc du Christ. En effet, ils la découvrent en creusant un trou de plus de sept pieds dans la nef de l’église Saint Pierre. Galvanisés par cette découverte les assiégés sortent précédés d’un étendard auquel la lance avait été attachée et écrasent l’armée turque bien que très supérieure en nombre. »

Dans la vie, il faut choisir : prince ou évêque !

Le prince héritier peut se faire élire évêque… rien ne l’interdit dans la règle. Mais s’il fait le choix de rentrer dans les ordres… il renonce « de facto » à la couronne. Il ne pourra pas être proclamé roi à la mort de « son père » ! Une fois élu évêque, le pion « Prince Héritier » est remis à sa place sur le plateau. Il pourra être utilisé par la reine sur un autre seigneur homme.

 

Prince héritier

La possibilité de faire d’un seigneur de sa famille le prince héritier est un super pouvoir réservé à la reine. D’un point de vue stratégie de jeu, je ne vois pas l’intérêt qu’aurait un joueur à renoncer à ce pouvoir. Échanger un statut « Prince héritier » contre un statut « Évêque » ne me semble pas être une action très intéressante : le roi donne un point de victoire. A moins, que ce prince n’ambitionne de plus hautes destinées… devenir pape par exemple ! Il faut en effet au moins être évêque pour être élu pape… ce qui peut alors justifier ce choix : échanger une couronne contre une mitre… bientôt une tiare !

Peste, certains sont immunisés

Comme toutes les cartes « CALAMITɠ», la peste dure un tour de jeu. Durant ce tour, toutes les troupes, seigneurs compris, qui entrent dans un évêché pestiféré sont touchées par la peste : 50 % de pertes pour les soldats et une chance sur deux d’en réchapper pour les seigneurs.

Peste

Mais ce fléau ne touche pas les soldats recrutés durant la phase ACHATS ni les nouveaux seigneurs qui arrivent dans le jeu. On considère que ces renforts sont immunisés, ils sont recrutés dans la population qui a échappé à l’épidémie. De même, les seigneurs arrivés à maturité pour entrer dans la partie sont les survivants à la maladie.

Déplacements, initiative au combat

Les troupes, sergents et chevaliers, ne peuvent se déplacer et attaquer qu’avec un seigneur à leur tête. Des soldats seuls ne peuvent pas attaquer, mais ils peuvent se défendre.  Il est impossible de bouger des soldats sans un seigneur. De même, ils ne peuvent attaquer que si un seigneur est présent. Si sur un village se trouvent deux pions soldats  appartenant à deux joueurs différents, ils ne peuvent pas se combattre.

Soldats 

 

Si un seigneur est assassiné alors qu’il menait une bataille, le combat s’arrête pour la troupe qui l’accompagne sauf si elle est attaquée, elle peut alors riposter mais elle ne peut pas être à l’initiative de l’attaque.